Carmaux : devoir de mémoire respecté

Catégorie : Solidarité Publié le

19 mars - Cessez-le-feu en Algérie

Carmaux commémorait le samedi 19 mars 2022 à 11h15, au parc Jean Jaurès, devant la colonne de la paix, les 60 ans du Cessez-le feu de la guerre d’Algérie.
Cette journée, orchestrée par Alain Couffin, référent armée pour la ville de Carmaux, a été un jour de célébration de paix et surtout un hommage à toutes les victimes civiles ou militaires qui sont tombées durant la guerre d’Algérie et les combats au Maroc et en Tunisie.

Le devoir de mémoire carmausin a donc été respecté, en présence, pour la première fois cette année, des membres du conseil municipal enfants de Carmaux qui sont venus déposer une gerbe sous les yeux de leurs aînés et au son de l’Union musicale de Carmaux. Se sont joints également à la commémoration carmausine, Fabien Chollet sous préfét du Tarn, Thierry San Andrès maire de Saint-Benoît-de-Carmaux, André Fabre conseiller départemental du Tarn, Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée du Tarn ainsi que les représentants de la FNACA, des amis de la Résistance de Carmaux, du Souvenir Français et de la Croix rouge.
À noter : Carmaux accueille depuis près d’un an, un porte-drapeau un peu exceptionnel ! Maël Ruiz, âgé seulement de 12 ans et passionné d’histoire, assure la relève avec un drapeau spécialement conçu et adapté à sa taille, en compagnie de son père porte-drapeau pour le Souvenir Français également.

--
Le 19 mars 1962, à midi, prend officiellement effet un cessez-le-feu qui met fin à huit ans de guerre en Algérie. Cette journée du 19 mars permet de commémorer les accord d’Évian du 18 mars 1962, de rassembler et rendre hommage à toutes les victimes civiles ou militaires qui sont tombées durant la guerre d’Algérie et les combats au Maroc et en Tunisie.
La guerre d’Algérie (1954-1962), était, avant même les accords d’Évian, une « guerre sans nom », sans véritable existence légale. Les gouvernements qui se succèdent la désignent comme « événements » ou
« opérations de maintien de l’ordre ». C’est 1999, que l’Assemblée nationale puis le Sénat votent à l’unanimité la loi de reconnaissance officielle de la Guerre d’Algérie.