Le Ségala carmausin offre une nature préservée avec de nombreux circuits de randonnées, des lacs sauvages ou aménagés (base nautique, plage, pêche,...). Vous flânerez dans des villages aux accents Sud-Ouest ou dégusterez une gastronomie généreuse.
Base de loisirs de la Roucarié
A proximité du village de Monestiés et de Carmaux et anciennement construit pour alimenter en eau les Mines de Carmaux, le barrage de la Roucarié offre à ses visiteurs un cadre verdoyant et agréable. Reconverti aujourd’hui en base de loisirs, le plan d’eau propose des activités nautiques (voile, aviron,…) et met à disposition des tables de pique-nique, jeux pour les enfants, barbecues, parcours de santé...
En été, la baignade est autorisée et surveillée.
D’autres sentiers, randonnées à découvrir
Chapelle des Planques
Surplombant un méandre du Viaur, éloignée de toute concentration humaine, se dresse l’église du village des Planques.
Construite entre le XIème et XIIème elle offre des fresques du XVIIème. Notre-Dame de Las Planques doit son nom à une passerelle qui permettait de franchir la rivière du Viaur pour aller de Tanus à Pampelonne. A la fin de la Guerre de Cent Ans, les habitants des Planques quittèrent peu à peu les lieux. L’église, restaurée à plusieurs reprises au cours du XXe siècle, est classée aux Monuments historiques. Elle est une des meilleures représentantes de l’art roman dans le Tarn.
Pour visiter l'intérieur : Prendre la clé à la mairie de Tanus ou au Café des Sports à Tanus.
Viaduc du Viaur
Réunissant les deux rives aveyronnaise et tarnaise du Viaur, le viaduc ferroviaire du Viaur est une des merveilles de la construction métallique du XIXe, avec son homologue, plus célèbre, le viaduc de Garabit. En 1873, est décidée la construction de la voie ferrée entre Carmaux et Rodez. Mais restait le problème du franchissement du Viaur, large de 500m et profond de 200m.
En octobre 1902, c’est l’inauguration, en présence du ministre des travaux publics. Après des tests de solidité, l’exploitation commerciale par la Compagnie du Midi débute le 18 décembre. Le viaduc permit l’arrivée massive de la chaux, des engrais, du machinisme agricole, dans ce pays du Ségala, surtout côté aveyronnais fortement enclavé.
Classé depuis 1984 aux Monuments historiques, il doit, comme la Tour Eiffel, tous les 10 ans, subir une séance de nettoyage et de peintures. Impressionnant de voir les peintres accrochés au-dessus du vide !
Lagarde Viaur
Cité perchée à flancs de coteaux, dominant la vallée du Viaur, Lagarde Viaur porte bien son nom. Ce village autrefois fortifié servait de poste d’observation militaire et abritait une garnison. Il a joué un rôle important lors des conflits de l’époque cathare.
Aujourd’hui, le village a préservé son caractère médiéval. Des vestiges de cette époque sont toujours visibles : son clocher fortifié est percé de meurtrières. De plus, c’est dans le « castel » de Lagarde Viaur qu’a été emprisonné le père d’Honoré de Balzac.
Un circuit du patrimoine emmène le visiteur sur les traces du passé de Lagarde Viaur et sur l’histoire de la vallée.
Monestiés, "Plus beau village de France"
Ce petit village se love dans une boucle du Cérou qu’un vieux pont de pierre enjambe à quelques pas de l’ancienne porte fortifiée marquant l’entrée du village.
Si la chapelle Saint-Jacques n’accueille plus les pèlerins de Compostelle, elle renferme en son sein un mobilier exceptionnel dont un retable du XVème siècle, composé de 20 statues polychromes.
Vous pourrez aussi apprécier le charme médiéval de la maison seigneuriale qui accueille le musée Bajen Véga, qui abrite les œuvres d'artistes contemporains de l'exil: Francisco Bajen, "le peintre du silence", et Martine Vega, "la dompteuse de couleurs".
Vestige du château de Thuriès
La grande tour du site est encore là en sentinelle. Elle est à la pointe d'une plate-forme d'une quarantaine de mètres de longueur divisée par des tronçons de murs qui laissent deviner d'anciennes dépendances.
Dotée probablement d'un étage supplémentaire, la tour, sorte de donjon, devait être le principal élément défensif du « château » destiné à la garde de la région et dont les premières mentions remontent au XIIIe siècle. Quant au démantèlement du château de Thuriès, on peut penser qu’il eut lieu sous Richelieu, comme de nombreuses places-fortes.
Le château de Thuriès a été classé aux Monuments historiques en 1927. Récemment, le site a fait l’objet de travaux de sécurisation.